La règle du 5%

Personne ne peut prédire le futur…  je répète encore une fois… personne ne peut prédire le futur.  Ainsi, c’est certain que je suis incapable de prédire le futur.  Alors, pour protéger mon portefeuille de titres de placements qui perdent toutes leurs valeurs, je n’ai jamais plus que 5% de la valeur de mon portefeuille dans une société; soit dans ses actions ordinaires, privilégiés ou ses obligations.  Alors, lorsque que la valeur des titres dans une société dépasse 5% de la valeur de mon portefeuille, je vends des titres pour ramener la valeur investis dans la société à environs 4% – 4.5%.  Par exemple, depuis 5 ans, je vends des actions d’IBM et Canadien National occasionnellement car toutes deux sociétés attirent tellement l’attention des investisseurs que le prix de leurs actions ordinaires augmente régulièrement.

L’utilisation de la limite de 5% est importante, pas pour les bonnes nouvelles mais plutôt pour les mauvaises nouvelles.  C’est mon assurance car, en plus d’être incapable de prédire le futur, je suis inepte à vendre les titres lorsqu’ils baissent en valeur.  Alors, le pire que je peux perdre quand le titre se rend à $0 est… 5% de la valeur de mon portefeuille.  Heureusement, mon rendement annuel est entre 8% et 11%.

Exemples concrets…en 2011, lorsque la société Groupe Pages Jaunes a fait POUF, j’ai presque perdu la valeur totale des actions ordinaires et privilégiés que je détenais.  Mais, j’ai seulement perdu  4.9% de mon portefeuille (ouf).  En 2008, mes actions ordinaires de la société d’assurance AIG au États-Unis ont presque baissé à $0.  Dans ce cas c’était 2.5% de mon portefeuille.  Malheureusement en 2003, avant que j’apprenne cette règle du 5%, mes actions privilégiées de la société Ivaco ont chuté à $0.  L’impact… 9% de mon portefeuille (ouch).

Si comme moi vous être incapable de vendre des titres en baisse… pas plus que 5% de votre portefeuille dans les titres d’une société.

À la semaine prochaine,

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