Minimiser les frais associés à vos placements financiers

En épargne, l’objectif est de mettre de coté des dollars qui seront dépensés plus tard.  Pour y arriver, nous utilisons des placements financiers qui génèrent des revenus d’intérêts (Obligations et CPG).  Avec ces placements, nous prêtons de l’argent aux compagnies. Nous utilisons aussi des placements qui génèrent des profits sous forme de dividendes et gains en capital (actions).  Dans ce cas, nous sommes propriétaires de ses mêmes compagnies.

Pour nous aider à construire un portefeuille de ces instruments, il y a une foule de compagnies qui sont prêt à nous aider mais… en chargeant des frais de gestion.  Le niveau de ses frais peut vraiment avoir un impact négatif sur l’accumulation d’épargne à long-terme.

Alors, tous les frais que nous payons réduit le rendement à long-terme de notre portefeuille.  Des chiffres!  J’ai fait un exercice comparatif avec Excel et j’ai observé ces montants :

Sur une période de 40 ans (de 26 à 65 ans), je présume que le rendement annuel potentiel à long-terme de mes épargnes est de 9.6%.  Si les frais de gestion se limite à un tout petit 1% annuellement, la valeur du portefeuille sera réduite de 24%.  Si les frais de gestion sont 1.5% annuellement, la valeur du portefeuille sera réduite de 34%.  Si les frais sont 2%, la réduction du portefeuille est de 42% et finalement, à 2.5%, la valeur est réduite de 50%. Notez que si votre rendement potentiel est moins que le mien, l’impact est moindre.

En payant des frais annuels de 2.5% pour la gestion de votre épargne, vous laissez 50% de la valeur potentielle de votre portefeuille auprès des gestionnaires! Avec des placements auprès de compagnie d’assurance vie… 2.5% de frais, ce n’est pas inhabituel!

Ainsi, si vous contribuez $3000 annuellement dans votre CÉLI pour 40 ans avec un portefeuille qui a le potentiel de générer 9.6% de rendement annuel, au lieu d’avoir accumuler un portefeuille qui vaut $1,305,682, vous aurez, selon différent niveaux de frais :

Frais de gestion de 1%                   $989,294             ($316,388 en frais de gestion)

Frais de gestion de 2%                   $752,972             ($552,710 en frais de gestion)

Êtes-vous certains que vous en avez pour votre argent en payant des frais de gestion?

Dans mon portefeuille, je détiens seulement des actions ordinaires et privilégiées.  Ainsi, je ne paye pas de frais de gestion et j’atteins pleinement le rendement potentiel de mon portefeuille…

Au mois prochain,

Mon portefeuille en 2023

Lorsque j’ai éliminé les fonds mutuels de mon portefeuille en 2005, l’approche que j’ai prise était de bien diversifier le contenu.  Ainsi, depuis 2005, j’utilise l’allocation de capital proposé par l’indice SP 500, dans les onze secteurs économiques.  Pour rehausser le tout, je limite la participation de chaque stock à 5% du portefeuille.  Notez que je ne place pas beaucoup d’emphase sur la sélection des stocks car je crois que le rendement à long=terme d’un portefeuille réside plutôt dans sa diversification!

Alors quels stocks se retrouvent dans mon portefeuille?  Notez que j’essaie de détenir deux stocks canadiens et deux stocks américains dans chacun des onze secteurs de l’économie.  Et bien voici la liste de mes 43 stocks (22 stocks canadiens et 21 stocks américains), par secteur :

Dans aucun cas ces stocks sont des recommandations.

Energie

Brookfield Renewable (BEP.UN-T / BEPC-T)

Chevron (CVX-N)

Phillips 66 (PSX-N)

Suncor (SU-T)

Matériaux

Nutrien (NTR-T)

PPG Industries (PPG-N)

Dupont Denemours (DD-N)

Industriel

Parker-Hannifin (PH-N)

Illinois Tool Works (ITW-N)

3M Company (MMM-N)

Canadien National (CN-T)

Stantec (STN-T)

Consommation discrétionnaire

CCL Industries (CCL.B-T)

Transcontinental (TCL.A-T)

Magna International (MG-T)

McDonalds (MCD-N)

Walmart (WMT-N)

Consommation de base

The North West Company (NWC-T)

Procter & Gamble (PG-N)

Alimentation Couche-Tard (ATD-T)

Pepsico (PEP-N)

Dollarama (DOL-T)

Fiducie de revenu (REIT)

Riocan Realty (REI.UN-T)

Allied Properties (AP.UN-T)

Realty Income (O-N)

Santé

Becton Dickinson and CO (BDX-N)

Abbvie (ABBV-N)

Medical Facilities (DR-T)

Finance

Canadian Western Bank (CWB-T)

Aflac (AFL-N)

Toronto-Dominion Bank (TD-T)

Cincinnati Financial (CINF-N)

Intact Financial (IFC-T)

Technologie

Tecsys (TCS-T)

Automatic Data Processing (ADP-Q)

Open Text Corp (OTEX-T)

Microsoft (MSFT-Q)

Communication

AT&T (T-N)

Telus (T-T)

Services publiques

Atco (ACO.X-T)

American State Waters (AWR-N)

Fortis (FTS-T)

Consolidated Edison (ED-N)

Avec la hausse de la bourse en avril, je note que mon allocation de fonds est trop forte dans les stocks ordinaires.  Ainsi, en mai, je vais liquider environ $20,000 de stocks ordinaires pour acheter plus de titres à revenus fixes.  Dans mon cas, j’utilise les actions préférentielles comme placements à revenus fixes.

Je vais utiliser mon « Allocation des stocks 2023 » pour m’aider à décider quels stocks ordinaires vendent.

Au mois prochain,

Un pas à la fois…

J’entends régulièrement mes amis mentionner, « investir est trop compliqué et je ne saurais pas par où commencer ».  Je suis confiant qu’ils seraient capables de gérer leurs propres portefeuilles, mais la plus grande embuche que j’entends est, « je n’ai pas assez d’argent pour ouvrir un compte auprès d’un courtier ».

Ne pas avoir assez d’argent n’est plus une excuse maintenant que deux courtiers canadiens ne chargent plus de commissions pour les transactions boursières.  Ils sont :

  • Banque Nationale Courtage Direct (BNCD)
  • Disnat (aucun frais si compte REÉR ou au moins 6 transactions par année)

En passant, j’ai des comptes avec ces deux courtiers.  Il est tellement facile d’acheter et économe de transiger avec ces courtiers que la semaine passée, j’ai vendu une (1) action de Suncor (SU-T) pour $40.62!   Commission pour la vente… $0.  Alors, avec un de ces courtiers, on peut construire un portefeuille d’actions bien diversifié pour… $1000.  Vraiment… ne pas avoir assez d’argent pour ouvrir un compte auprès d’un de ces courtiers n’est plus une raison d’hésiter.  Il reste juste à mes amis de confronter toutes les autres inquiétudes qu’ils ont.

Sachez aussi que ces deux courtiers sont membres du Fonds canadien de protection des investisseurs.  Ce fonds protège les actifs des clients jusqu’à une valeur de $1,000,000 au cas ou un courtier doit fermer ses portes.

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Étant nouvellement rentier, j’ai converti mes deux comptes REÉR (un en devise CAD et l’autre en devise USD) en FERR.  Notez que débourser les liquidités d’un FERR est gratuit si le retrait est cédulé (Disnat et BNCD).  Pour les retraits additionnels, le premier retrait additionnel annuel est gratuit chez Disnat.  Pour les autres retraits additionnels durant l’année, Disnat charge $25 plus taxes.  Pour les retraits additionnels d’un FERR chez BNCD, les frais sont $50 plus taxes.  Alors, Disnat est moins dispendieux!

Pour les retraits d’un REÉR, Disnat charge $25 plus taxes.  Pour le même service, BNCD charge $50 plus taxes.  Encore une fois, Disnat est moins dispendieux!  Alors, vu que je débute le retrait systématique de mes comptes enregistrés, vous constatez qu’il est vraiment préférable ($$$) d’utiliser un compte FERR plutôt qu’un compte REÉR pour accomplir la tâche.

Notez que je retire depuis quelques années $500 par trimestre d’un compte FERR que j’ai chez BNCD.  Tous les retraits sont bien exécutés… sans frais!  

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Le mois de mars est un des quatre gros mois pour la récolte de dividendes (les autres sont juin, septembre et décembre).  En mars, j’ai récolté $9383 en dividendes.  Contrairement au passé, étant plutôt rentier maintenant, je dois apprendre à vivre avec les liquidités que me procurent mon portefeuille.  Alors, ce mois-ci, je retire les liquidités de mes deux comptes CÉLI, de mes trois comptes FERR et de mes trois compte marge (deux CAD et un USD).  Notez que j’utilise trois courtiers, ainsi j’ai des comptes semblables parmi ces courtiers.

Mon compte CRI (Compte de retraite immobilisé) est le seul où je réinvesti les liquidités pour acheter d’autres actions, selon mon Allocation de stocks 2023. Je planifie débuter le décaissement de ce compte à 65 ans (en 2028).

En passant, je recevrai mon premier paiement de la Régie de rentes du Québec le 31 juillet et je continue à travailler comme chauffeur de camion un jour par semaine, quand la météo est agréable!

J’avoue que mettre en place ce processus de décaissement de mon portefeuille pour financer ma « retraite » est complexe et un peu stressant.  Il y a beaucoup de morceaux en mouvement.  Mon dernier défi est de faire comprendre à BNCD que mes comptes FERR CAD et USD ne sont pas le même compte car je veux maintenir la devise de mes retraits!

Au mois prochain,

La fin d’un contrat de travail… et le début de… l’indépendance financière?

En février, j’ai terminé un contrat de travail.  Dans le passé, dans un cas semblable, je pensais toujours à me dénicher un prochain contrat.  Maintenant, à 59 ans et des poussières, je n’y pense pas… ou peu.  Si un contrat intéressant se présente, je vais le prendre.  Ce qui me semble plus important maintenant c’est de passer du bon temps avec les amis et la famille, de continuer à découvrir et de contribuer au bien-être de ma communauté.  Pour me permettre cette réorientation des priorités, il y a mon portefeuille de placements, donc je suis confiant, qui va générer un revenu adéquat immédiatement et qui est vouer à augmenter d’année en année.

Comme j’ai écrit le mois passé, je vais recevoir mon premier versement du Régime des rentes du Québec en juillet.  Dans ma tête, je vois ce moment comme un moment charnière qui me m’encourage à moins penser à travailler pour « gagner » ma vie.

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Pour que mes épargnes travaillent fort pour moi, je suis en transition pour une période temporaire avec mon allocation de fonds dans mon portefeuille.  Ainsi, alors que mon allocation de fonds était de 65% à 75% stocks ordinaires, jusqu’en 2021 pour ensuite passer à 50%, la hausse des taux d’intérêt en 2022 me pousse à passer cette allocation à 25%… temporairement.  Bref, le rendement des actions privilégiées que je détiens comme placements à revenus fixes est juste trop haut pour que je n’y alloue pas une plus importante portion de mon portefeuille.

Durant les années pré-Covid, le rendement des dividendes dans mon portefeuille d’actions privilégiées tournait autour du 5%.  Ce rendement était environ 1.5 fois le rendement des dividendes de mon portefeuille d’actions ordinaires (3.25%).  Maintenant, dû à la hausse des taux d’intérêts et automatiquement au dégout des investisseurs pour les titres à revenus fixes, le rendement des dividendes de mon portefeuille d’actions privilégiées tourne autour du 7.25%… plus que le double du taux des actions ordinaires, qui n’a pas vraiment changé.  Juste la semaine passée, j’ai acheté des actions privilégiées de la série S de la banque Royale qui offre un rendement du dividende de 5.85%!

Dans un tel scénario, et ayant besoin de « cash flow » pour payer mes factures de la vie, je ne peux me refuser un tel rendement sur les dividendes si déconnecté de celui des actions ordinaires.  Ainsi, tant que la prime du rendement des dividendes de mon portefeuille d’actions privilégiées ne retourne pas vers 1.5 celui de mes actions ordinaires (que je qualifie comme normal), j’alloue 75% de mon capital dans les actions privilégiées.

Lorsque le marché boursier va arrêter de « bouder » les actions privilégiées et leurs prix vont remonter à un niveau normal (peut-être en 2024… en 2025… ou en 2026?), je vais probablement retourner à mon allocation de fonds 50% stocks ordinaires et 50% stocks privilégiées

Au mois prochain,

Question existentielle… À quel âge retirer ses prestations du Régime de Rentes du Québec?

2022 a été une très bonne année car j’ai eu la chance de rencontrer des personnes très plaisantes et j’ai passé plus de temps avec mes amis et ma famille.  Les aspects vraiment importants dans ma vie. 

L’épargne à long-terme est aussi important, mais sa réalisation est plutôt en mode automatique.  En 2023, je vais réduire encore les dividendes que je réinvestis car j’en ai de plus en plus besoin pour défrayer mes dépenses. Je m’attends à ce que les dividendes que je vais récolter augmenteront d’environ 5% soit autour de $2,500.

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Pour rehausser mes revenus de dividendes, gains en capitaux et un peu de travail salarié en 2023, je vais commencer à retirer mes prestations du Régime des Rentes du Québec (RRQ) à partir du 31 juillet.  En cette date, je vais recevoir $691 mensuellement, moins des retenues d’impôts (que je m’impose) de $100 pour Ottawa et $250 pour Québec (et oui, le RRQ est imposable).

Fais intéressant, pour établir une valeur d’un placement qui génèrerait un tel versement mensuel, je multiplie le montant mensuel de $691 par 12 mois et je divise le tout par 4% (ou multiplie par 25).  J’utilise 4% car c’est un taux typique pour le rendement / décaissement conservateur d’épargne retraite.  Alors, j’établi la valeur de mon « épargne » RRQ à $207,300 ($691 x 12 / .04). Ainsi, je peux présumer qu’après 42 ans de travail, j’ai accumulé ce capital RRQ pour nourrir mon versement mensuel de $691.

En passant, si je retarde le début des paiements, mes prestations seraient augmentées de 7.2% par année.  Si je retarde mes prestations à 70 ans, mes prestations seraient augmentées de 8.4% pour le délai entre 65 et 70 ans.

Ainsi, au lieu de recevoir $691 par mois en juillet 2023, je pourrais recevoir $978 à 65 ans et $1464 à 70 ans.  En moyenne, l’augmentation annuelle pour le délai est 7.8%… un assez bon rendement pour les épargnants qui utilisent les Certificats de Placement Garantis (CPG).  Je présume ce rendement de 7.8% représente le rendement annuel à long terme de la Caisse de Dépôt et Placement du Québec, le gestionnaire du Régime de Rentes du Québec.  Rendement raisonnable mais, pour les épargnants en bourse, comme vous et moi, je vois mon rendement à long terme étant plutôt dans le 10% annuellement! 

Alors, sachant que mon rendement est supérieur à celui de la Caisse de Dépôt, même si je n’ai aucune idée des situations déplaisantes qui peuvent survenir au cours des dix prochaines années, je préfère recevoir mes prestations du RRQ le plus vite possible.  Alors, après les retenus d’impôts, j’aurai $341 mensuellement pour payer mes dépenses pour vivre… Après 42 ans de contributions!

Au mois prochain,

Sommaire 2022 + Allocation des stocks 2023

2022 à été une très bonne année car j’ai eu la chance de rencontrer des personnes très plaisantes et j’ai passé plus de temps avec mes amis et ma famille.  Les aspects vraiment importants dans ma vie. 

L’épargne à long-terme est aussi important, mais sa réalisation est plutôt en mode automatique.  En 2023, je vais réduire encore les dividendes que je réinvestis car j’en ai de plus en plus besoin pour défrayer mes dépenses. Je m’attends à ce que les dividendes que je vais récolter augmentent d’environ 5% soit autour de $2,500.  Ainsi, je m’attends à récolter environ $58,000 de dividendes en 2023.

S’ajoutant à ce montant est ma rente du Régime de Rentes du Québec que je vais recevoir à partir du 31 juillet.  En cette date, je vais recevoir $691 mensuellement, moins les retenues d’impôts de $100 pour Ottawa et $250 pour Québec (et oui, le RRQ est imposable) pour un montant net de $341.

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J’ai mis à jour l’Allocation des stocks 2023 pour les aligner avec le poids moyen de chaque secteur économique sur 10 ans (selon l’indice S&P 500).  J’utiliserai ces poids pour m’aider à allouer mes liquidités durant l’année.  Je vous invite à visiter cette page.

En fin d’année 2021, mon portefeuille affichait une valeur de $1,014,256.  En fin d’année 2022, mon portefeuille affiche la valeur de $975,959, soit une baisse de $40,000! Mais, la récolte des dividendes a augmenté en 2022. 

La récolte des dividendes est le morceau important pour moi.  Car c’est avec elle que je vais payer ma retraite. Fait cocasse, je ne toucherai probablement jamais le capital du portefeuille.  Alors, sa valeur ne m’importe pas vraiment.  Sa valeur m’est importante seulement pour les besoins d’analyse et de répartition des stocks selon l’allocation des fonds.  Le plus grand besoin que j’ai est que le portefeuille génère le niveau optimal de dividendes, car j’ai besoin de ces montants pour payer mes factures au fur et à mesure que je réduis mes revenus de travail.

Au mois prochain,

Les placements à revenus fixes remontent + perspective pour 2023

Cette année, les taux d’intérêts ont grimpé, grimpé, grimpé et encore grimpé. Et le prix des placements à revenus fixes, dont je suis accro aux actions privilégiées, ont baissé, baissé et baissé.

Selon l’évaluation d’un placement à revenu fixe niveau 101… si le prix du placement baisse, le rendement de son dividende augmente.

Depuis deux ou trois semaines, il semble que le marché à décidé que la hausse des taux d’intérêt est arrivée à un plateau, car… le prix des placements à revenus fixes commencent leurs remontés depuis les bas-fonds de la fin du mois d’octobre.  Malheureusement, ceci veut dire que des rendements de dividendes de 6% et 7% et plus tirent à leurs fins.

La Banque du Canada se prononcera sur son taux directeur le 7 décembre. Alors on va voir, si avec la hausse prévue du taux, si le marché présentera, peut-être, une dernière période d’aubaine pour ces stocks… À moins que Vladimir Putin décide d’élargie son, « Action spéciale militaire » et dérailler encore les marchés boursiers.

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Le mois prochain, c’est le début de l’année 2023.  En cet occasion, je vais publier mon Allocation des stocks pour 2023.  Cet outil m’est très utile pour me guider dans l’allocation de capital parmi les stocks ordinaires que je détiens.

Au mois prochain,

La bourse est un concours de popularité

Ce mois-ci, je revisite un billet que j’ai rédigé en août 2013, un de mes premiers billets.  En 2013, j’ai récolté environs $25,000 de dividendes.  En 2022, neuf ans plus tard, je prévois récolter un peu plus que $50,000 en dividendes.  Selon la règle du 72, j’ai doublé mes dividendes en 9 ans.  Alors, ceci représente une augmentation annuelle de 7% (72 ÷ 9 = 7).  Notez que durant cette période de neuf ans je n’ai pas contribué à mon portefeuille le fameux $3000 annuellement que je contribuais depuis 1987! 

‘’Warren Buffet dit qu’à court terme, la bourse est un concours de popularité.  Mais, à long terme, la bourse est une balance.  Ce que ces phrases me disent c’est qu’à court terme (moins de 3 ans), les prix auxquels les actions se transigent reflètent l’offre et la demande selon l’humeur de la bourse.  Si le ‘’bruit’’ d’un stock est bon, la demande va faire monter le prix jusqu’à temps que le stock ne soit plus aussi populaire.  Ce qui est important de retenir est que le prix d’un stock ne reflète pas nécessairement sa valeur.

A long terme (de 5 à 10 ans), la bourse est une balance car après une période si longue, le prix d’un stock reflète assez bien sa valeur.

Ce que Warren nous indique aussi, est que l’épargne est un marathon.  Il faut de la discipline et de la patience sur une très longue période de temps.

A court terme, je suis d’accord que ‘’jouer’’ à la bourse est un vrai casino et que le risque de perde de l’argent est important.  Mais je suis persuadé qu’à long terme, détenir des stocks de compagnies solides représentent un outil important dans le but d’épargner à long terme.’’

En 2022, avec la baisse des marchés boursiers, je nous souhaite de profiter des aubaines en réinvestissant les dividendes en achetant les mêmes actions que nous détenons, mais à rabais.  En payant moins chères les actions… on en achète plus… plus d’actions… plus de dividendes!

Au mois prochain,

Les actions privilégiées… étrangement intéressantes!

Septembre… tu es cruel, mais, tu ne déçois pas.  Septembre est réputé d’être le mois le plus cruel pour la bourse.  En 2022, c’est vrai! Mon portefeuille a pris une plonge de 10% durant le mois.  Mon portefeuille d’actions privilégiées a baissé de 18% depuis son sommet en janvier de cette année.

Justement, ces actions privilégiées affichent des rendements vraiment intéressants ces temps-ci.  Je sais que nous sommes dans une ère inflationniste.  Par contre, selon mon humble avis, avec tout l’argent que la banque du Canada a émis en 2020 pour nous supporter durant la crise de la Covid et des taux d’intérêt à presque 0%, il est juste normal que l’inflation soit de retour.  Par contre, je vois cette inflation comme temporaire car avec la Chine et l’Inde avec des taux de reproduction sous la barre de remplacement (˂ 2.1 naissances par femme en âge de d’accoucher), la démographie pointe vers l’inflation à long terme assez bas… merci.

Alors qu’en est des actions privilégiées… Avec l’effondrement de la demande pour ces actions, leurs prix ont chuté.  Voici quelques exemples :

Notez que les prix ont chutés encore plus depuis janvier.

Notez aussi que vous ne devriez jamais acheter un tel stock sans très bien comprendre le prospectus du stock lors de son émission.

Notez finalement que si vous ne vendez jamais de tels stocks, le prix de l’action n’est pas important, car, pour moi, c’est seulement le dividende que je reçois qui m’importe.

Au mois prochain,

L’ennemi juré des épargnants à revenu fixe! … l’inflation!

Voici un article de juin 2013 :

L’inflation, à un bas niveau, est le lubrifiant de l’économie en santé.  Avec l’inflation modérée, on a tous l’impression que la situation financière s’améliore.  Le prix des maisons augmente lentement.  Les salaires augmentent aussi.  Peur ceux qui détiennent des dettes, l’inflation gruge l’effort nécessaire pour rembourser ces dettes.

Vu que le montant d’une dette est établi dans le passé, son montant est réduit en équivalence du pouvoir d’achat tant que l’inflation existe.  Ainsi, si une dette de $5000 représentait 1000 heures de travail au salaire minimum de $5.00 en 1991, ce montant ne représente plus que 500 heures de travail au salaire minimum de 2013!  La moitié de l’effort!

Vos épargnes en revenus fixes vont perdent aussi leur pouvoir d’achat avec le temps a cause de l’inflation.  Par contre vos titres d’actions ordinaires de sociétés solides, elles vont progresser avec cette inflation (cette augmentation reflète au moins l’augmentation du coût des équipements et machineries).

Le secret… maintenir un équilibre dans l’allocation des fonds entres les titres de revenus fixes et les titres des actions ordinaires !

Il semble que l’inflation et les taux d’intérêt atteindront bientôt leurs sommets au Canada et aux États-Unis.  Alors, il est important de maintenir un portefeuille diversifié et équilibré.  Il est probable qu’une des conséquences de la hausse des taux d’intérêt sera une récession qui, peut-être offrira une occasion d’acheter des actions à rabais.

Il est important de ne pas oublier qu’à travers les décennies à venir il y aura toujours des raisons d’avoir peur de maintenir un portefeuille d’actions, mais, tant que nous tous avons besoin de nourriture, d’assurances et d’autres produits et services, il y aura des compagnies qui vont combler nos besoins en générant des profits.

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Je détiens 3M depuis plusieurs années.  Malheureusement, le stock se fait malmener depuis 1 an à cause des bouchons d’oreilles qui ont causé des dommages aux oreilles de soldats.  Récemment, 3M a décidé de se restructurer.  Je maintiens le stock dans mon portefeuille car, étant optimiste, je présume que la compagnie se sortira de son marasque plus fort qu’avant.

Au mois prochain,